Arish

Camp de l’Australian Light Horse au bord de la mer à ʻArīsh, 1915-18

Personnel de Friedrich Freiherr Kress von Kressenstein à el-ʻArīsh, 1916

Aérodrome d’El-ʻArīsh, Seconde Guerre mondiale.

La ville s’est développée autour d’une colonie bédouine près de l’ancien avant-poste ptolémaïque de Rhinocorura (en grec « l’endroit où l’on coupe le nez (des criminels) »). Au Moyen Âge, les pèlerins ont confondu le site avec la Souccot de la Bible. ʻArīsh signifie « huttes de palmiers » en arabe standard moderne. M. Ignace de Rossi a dérivé le nom arabe de l’égyptien ϫⲟⲣϣⲁ(ⲓ) Jorsha, « sans nez », un analogue du grec Rhinocorura.

De nouvelles fortifications ont été construites sur le site original par l’Empire ottoman en 1560. Pendant les guerres napoléoniennes, les Français ont assiégé le fort, qui est tombé après 11 jours le 19 février 1799. Pendant la Première Guerre mondiale, le fort a été détruit par des bombardiers britanniques. Il a ensuite accueilli le 45e hôpital stationnaire qui a soigné les blessés de la campagne de Palestine. Les restes de ceux qui y sont morts ont ensuite été déplacés au cimetière de Kantara.

Theodor Herzl, le fondateur du sionisme, proposa ʻArīsh comme patrie juive puisque ni le Sultan ni le Kaiser ne soutenaient la colonisation en Palestine. En 1903, Joseph Chamberlain, le secrétaire colonial britannique, accepta de considérer le ʻArīsh, et Herzl commanda à l’avocat David Lloyd George un projet de charte, mais sa demande fut rejetée une fois qu’une expédition, dirigée par Leopold Kessler était revenue et avait soumis un rapport détaillé à Herzl, qui exposait une proposition de détourner une partie des eaux du Nil vers la région dans le but de la coloniser.

El-ʻArīsh Military Cemetery was built in 1919 marked the dead of World War I, It was designed by Robert Lorimer.

On December 8, 1958, an air battle occurred between Egyptian and Israeli air forces over ʻArīsh.

ʻArīsh was under military occupation by Israel briefly in 1956 and again from 1967 to 1979. Il a été rendu à l’Égypte en 1979 après la signature du traité de paix Égypte-Israël.

Dans l’attaque de la mosquée du Sinaï du 24 novembre 2017, 305 personnes ont été tuées dans une attaque à la bombe et au pistolet dans la mosquée de Bir al-Abd à al-Rawda, dans le Nord-Sinaï, près de ʻArīsh.

Le 9 février 2021, six habitants ont été tués par des militants IS.

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