Vous postulez pour un emploi, et vous avez passé une batterie d’entretiens et de tests, mais peut-être que le rôle n’est pas ce que vous pensiez. Ou maintenant que vous avez examiné de plus près le fonctionnement de l’entreprise, vous n’êtes peut-être pas si à l’aise avec la culture ou la pile technologique. Quelle que soit la raison, le fait est que vous ne voulez pas poursuivre le processus d’embauche.
Que devez-vous faire ? Quelle est l’étiquette à respecter ? Comment pouvez-vous tirer votre révérence avec élégance sans nuire à votre réputation ?
Voici quelques façons de vous retirer du processus d’embauche sans brûler un pont.
Se retirer rapidement
Si vous devez dire « non », il vaut mieux le dire plus tôt que plus tard, a expliqué Megan McCann, PDG du cabinet de recrutement en informatique McCann Partners. Limiter les dégâts est déjà difficile, mais cela ne fait qu’empirer les choses si vous laissez un employeur en suspens pendant des jours (ou des semaines !).
« J’encourage toujours les candidats à passer le premier entretien afin qu’ils puissent en savoir plus sur l’opportunité et voir s’ils correspondent bien », a déclaré McCann. « Si vous avez des doutes, cependant, dites « non » sur-le-champ ou prenez un jour ou deux pour réfléchir, mais faites preuve de respect envers l’employeur en vous retirant dès que vous vous décidez. »
Par exemple, si vous vous rendez compte à la fin du premier entretien que le poste ne vous convient peut-être pas, remerciez le responsable du recrutement pour son temps et mentionnez que vous avez apprécié la conversation, avant de conclure par quelque chose comme ceci :
« Vous m’avez définitivement donné des éléments à prendre en compte. J’aimerais revoir mes notes avant de vous donner une réponse. »
Dégager des allusions au moment opportun peut adoucir le coup et empêcher votre rejet d’être une surprise totale pour les RH ou le gestionnaire d’embauche.
Ce n’est pas vous, c’est moi
Lorsqu’il s’agit de communiquer votre décision, en dire moins est mieux.
« Ne vous embourbez pas dans les détails et ne critiquez pas l’entreprise ; ayez une conversation sur les « sentiments » », a conseillé Bruce Powell, associé directeur de l’agence de recrutement IQ PARTNERS, Inc. de Toronto. « Dites simplement que vous avez réfléchi et que vous ne pensez pas que cet emploi soit le bon pour le moment. »
Essentiellement, vous voulez imiter le style d’une lettre de refus standard d’un employeur : « Soyez non spécifique, utilisez un langage positif et gardez les choses à un niveau élevé », a déclaré McCann. Gardez les besoins de l’employeur au premier plan en soulignant que vous ne voulez pas lui faire perdre son temps.
Si vous avez pris la décision de sortir du processus d’embauche et de ne pas être considéré pour des rôles futurs, s’étendre sur le bas salaire ou les fonctions inadaptées peut être mal interprété comme une stratégie de négociation ou conduire à une discussion gênante. Une fois que vous en êtes arrivé à ce point, il peut être presque impossible de faire une sortie gracieuse.
De plus, ne donnez aucun détail si vous avez accepté un autre poste ou si vous êtes poursuivi par un concurrent très en vue,car vous ne voulez pas passer pour un arrogant ou un vantard.
D’un autre côté, si vous souhaitez garder la porte ouverte pour de futures opportunités ou rester en contact avec le gestionnaire d’embauche, terminez la conversation en énonçant poliment votre demande.
Voici un exemple de courriel de retrait :
Chère gestionnaire d’embauche,
Merci de votre temps et de l’opportunité d’en apprendre davantage sur votre organisation et le poste de développeur junior. J’ai apprécié notre conversation et j’apprécie sincèrement votre intérêt. Après avoir réfléchi, j’ai décidé que ce positon ne me convient pas pour le moment et je dois retirer ma candidature.
Encore, merci de votre considération et bonne chance dans votre recherche,
Protocole
Si vous travaillez avec un recruteur tiers, il transmettra votre décision à l’entreprise, mais vous devriez tout de même fermer la boucle avec un courriel remerciant le gestionnaire d’embauche pour son temps et l’opportunité d’être considéré pour le poste.
Si vous avez postulé par vous-même et que vous avez rencontré le responsable du recrutement à plusieurs reprises, il est plus professionnel d’annoncer la mauvaise nouvelle par téléphone, suivi d’un courriel de confirmation. Donnez une brève raison de votre décision si vous avez construit une relation, mais écrivez ce que vous voulez dire à l’avance pour éviter de vous enfoncer dans les mauvaises herbes.
Le rejet fait simplement partie du processus d’embauche, et il ne justifie pas une longue explication ou des excuses de la part de l’une ou l’autre partie – mais il nécessite du tact. « La protection de votre réputation professionnelle est devenue plus importante que jamais à l’ère de l’internet », a noté Powell. « Les carrières modernes sont longues et les ponts brûlés sont difficiles à réparer. »