Juno Beach

Mise à jour le 2 juillet 2020

Temps de lecture : 2 minutes

Le jour J, 14 000 Canadiens et 6 400 Britanniques ont débarqué sur Juno Beach, subissant de lourdes pertes. À Courseulles-sur-Mer, le Centre Juno Beach est le seul musée entièrement financé par les anciens combattants et leurs organismes de bienfaisance, et il est consacré à la commémoration de la contribution unique du Canada.

De jeunes guides touristiques du Canada sont là pour vous raconter l’histoire, et le centre est particulièrement adapté aux familles. La plage Juno a été nommée en l’honneur de la femme du commandant d’escadre Michael Dawnay, Juno, la déesse mère de Mars, alors attention ! Le secteur canadien de Juno s’étend à l’ouest de Saint Aubin-sur-Mer à Graye-sur-Mer en passant par Courseulles-sur-Mer.

LA 3e DIVISION CANADIENNE

L’objectif de la 3e division canadienne était de faire la jonction avec les Britanniques qui débarquaient de part et d’autre d’eux à Sword et Gold, et d’établir une tête de pont qui atteignait la principale ligne de chemin de fer et la route qui passent à l’ouest de Caen. Après Omaha, c’est le débarquement à Juno qui a subi les plus lourdes pertes par mer ; il y a eu près de 1 000 pertes canadiennes, dont 340 tués, et 243 pertes britanniques. Mais il n’y a pas eu de répétition de Dieppe. À la fin de la journée, les Canadiens étaient à moins de trois miles de Caen, et juste à côté de la RN13 à Villons-les-Buissons, avec Réviers, Bény et « Bloody Buron » derrière eux. On est loin de l’objectif du Jour J, mais plus loin dans les terres que sur n’importe quelle autre plage, ce dont les Canadiens peuvent être fiers à juste titre. D’âpres batailles les attendent cependant, car les Allemands, renforcés par les SS, défendent fermement Caen pendant plus d’un mois.

© S. Guichard / Calvados Attractivité

Dans la terre de leurs ancêtres

Ces soldats jouaient leur rôle en répondant – en tant que volontaires – à l’injonction d’Eisenhower de combattre pour « l’élimination de la tyrannie nazie sur les peuples opprimés d’Europe ». Mais pour certains, il y avait une dimension supplémentaire, le fait curieux qu’ils descendaient des Normands qui s’étaient installés dans le Nouveau Monde au 17e siècle. Je me souviens » est la devise du Québec, et ces hommes n’avaient pas oublié. Par exemple, 20 % des soldats du North Shore Regiment qui a libéré Saint Aubin-sur-Mer étaient acadiens, nés au Nouveau-Brunswick. Même leur accent ressemblait un peu à celui des Normands !

Ce qu’il faut voir et faire dans le Juno sECTOR CANADIEN

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