Organisation à but non lucratif

AlgérieEdit

L’Algérie compte une centaine d’associations à but non lucratif, dont Ness El Khir, un groupe d’action sociale et de protection de l’environnement, et plusieurs associations d’aide aux enfants malades, tels que l’Association Besma pour les enfants malades – Constantine-Algérie, le Centre des enfants abandonnés d’El-Biar, AIDA – Association Internationale de la Diaspora Algérienne, Association Algérienne de la Propriété Intellectuelle, Association tayssir-Algérie pour la poloygamie, Forum National pour l' »Entrepreneuriat et la Compétitivité (F.N.E.C.), etc.

En Algérie, les associations sont régies par la loi n° 90-31 du 4 décembre 1990.

BelgiqueEdit

En Belgique, on utilise notamment les termes d’association sans but lucratif (ASBL) et d’association internationale sans but lucratif (AISBL).

En Belgique, ces institutions sont régies par la Loi sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations.

Canada (Québec)Edit

Au Québec, le terme association a le même sens qu’en France, et deux sens peuvent donc être distingués.

Au sens commun et général, l’association désigne toute entité formée par un groupe de personnes unies par un certain objectif.

Mais dans son sens juridique, l’association englobe précisément deux formes de groupement sans but lucratif, et en opposition à la notion de société :

1) Le groupement résultant d’un contrat d’association, qui correspond en France à l’association non déclarée.

2) Groupement qui revêt la forme d’une personne morale, et qui est régi et réglementé par la partie III de la « loi sur les compagnies » ou par un régime analogue à celle-ci, ce qui correspond en France à l’association prévue et définie par la loi de 1901.

Puisqu’une association est, par définition et réglementairement, « à but non lucratif », les expressions association à but lucratif et association sans but lucratif sont à éviter, la première comme inappropriée et la seconde comme redondante. Le sens de la non-lucrativité est clair, et signifie que les membres, partenaires ou associés, ne cherchent pas à réaliser un profit pécuniaire personnel dans le cadre de leurs activités au sein de l’association, ni immédiatement ni à long terme.

Pour préciser qu’une association est dotée de la personnalité morale ou juridique, il suffit en français d’utiliser l’adjectif personnalisé, ce qui donne alors l’expression association personnalisée. En français, les expressions corporation à mais non lucratif et corporation sans mais lucratif sont tombées en désuétude. En espagnol, les expressions asociación de hecho, asociación de derecho, asociación con personería jurídica et asociación con personería jurídica en trámite sont utilisées, comme correspondant aux concepts qui viennent d’être cités.

Par comparaison et extension, les expressions françaises groupements à but non lucratif et groupements sans but lucratif sont une extension des concepts qui viennent d’être cités dans cette section, et qui en particulier incluent également les coopératives et les institutions religieuses. Parfois, afin d’inclure (au Québec et dans d’autres pays) les associations, les coopératives et les institutions religieuses, les expressions organisations à but non lucratif et organismes à but non lucratif sont également utilisées en français, bien qu’au sens strict, ces concepts couvrent également d’autres types de groupements non mentionnés ci-dessus, tels que les municipalités et les mairies, les hôpitaux, les groupes scolaires, les universités, les CEGEP (Collèges d’Enseignement Général et Professionnel), les CLSC (Centre Local de Services Communautaires), etc. Afin de ne couvrir que tous les groupes de ce type dotés de la personnalité juridique, une expression meilleure et plus appropriée (en français) serait la suivante : personnes morales sans but lucratif.

La législation fiscale québécoise, qui est généralement calquée sur la législation canadienne générale, utilise différentes expressions selon le type d’organisation à couvrir. Cette législation prévoit que les associations seront exonérées d’impôts, à condition bien sûr que les membres ne partagent jamais les bénéfices ou les biens associatifs.

Côte d’IvoireEdit

La loi de 1960 sur les associations est en vigueur en Côte d’Ivoire.

États-UnisEdit

Article principal : 501c

On compte 1,14 million d’associations à but non lucratif aux États-Unis, et ce secteur non commercial représente 8,5% du PIB (contre, par exemple, 4,2% en France). Ces institutions emploient 9,3 % de la population active, ce qui constitue un record mondial. Les Américains donnent 250 milliards de dollars chaque année à ces institutions à but non lucratif, et ces dons sont exonérés d’impôts. Sur ce montant, environ 36% vont aux différentes églises, 13% à l’éducation, 8,6% à la santé et 5,4% à la culture (soit ce dernier pourcentage représente quelque 13 milliards de dollars par an). Les sociétés de production de films et de films expérimentaux, les fondations culturelles, le ballet et son corps de ballet, les maisons d’édition (notamment universitaires), sont quelques exemples d’associations à but non lucratif dans le domaine de la culture, qui sont soutenues année après année par les Américains.

Depuis 1917, les associations à but non lucratif sont régies aux États-Unis par la rubrique 501c3 du code fiscal américain. Et parmi elles, 909 000 associations sont reconnues comme des organismes publics de bienfaisance, donc dans ces cas-là, les dons qui leur sont faits sont tous déductibles des impôts.

Les associations à but non lucratif sont généralement gérées de manière bienveillante par un « conseil d’administration », et leurs membres sont souvent eux-mêmes des donateurs. Ces administrateurs disposent de pouvoirs de gestion étendus et définissent souvent les missions et les caractéristiques de l’association au mieux de leurs connaissances. Certains d’entre eux sont notamment chargés de fixer le montant des fonds pour chaque programme, et de se les procurer si nécessaire.

La dotation fait partie des sources de financement des associations ; il s’agit de fonds généralement investis dans des actions ou des propriétés gérées, et sur lesquels habituellement seuls les intérêts et les dividendes (fonds de roulement) peuvent être dépensés chaque année.

FranceEdit

En France, on parle de l’association relevant de la loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901, ou sous une forme plus simple et plus courte, association loi de 1901. Cette loi a été discutée et adoptée sous le gouvernement Waldeck-Rousseau.

Les associations ayant leur siège dans les départements d’Alsace et de Moselle, dites association loi de 1908, sont régies par le droit local (voir Droit local en Alsace et en Moselle), mais le but non lucratif doit être explicitement indiqué dans les statuts eux-mêmes, pour que ces institutions soient considérées comme telles.

Parfois, on parle aussi d’entreprise associative, pour désigner les associations qui ont aussi un but commercial.

MexiqueEdit

Au Mexique, parmi les associations et fondations les plus pertinentes, on peut citer :

  • Asociación de Scouts de México A.C. (A.S.M.A.A.). (A.S.M.A.C.)
  • Fundación Síndrome Down de Nuevo León, A.C.
  • Fundación Altruista Alejandro Araujo ,A.C.
  • Ciegos Fundación Roma, A.C.
  • Asociación Mexicana de Fibrosis Quística, A.C.
  • Nuestros Pequeños Hermanos, A.C.
  • Compromiso y Responsabilidad Educativa ABP

Lorsqu’une « institution sans but lucratif » démarre (au Mexique et aussi dans de nombreux autres pays), elle fonctionne grâce au travail bénévole de la société, et grâce à la contribution sociale versée par ses propres membres.

SuisseEdit

En Suisse, on parle surtout d’association sans but économique. Ces associations sont régies par les articles 60 à 79 du code civil suisse.

EspagnePublier

Le droit civil espagnol prévoit plusieurs types d’entités sans but lucratif, chacune devant être inscrite au registre correspondant.

Les associations doivent être inscrites au registre des associations et leur création est régie par la loi organique 1/2002.L’expression « sans but lucratif » fait référence au fait que les membres n’adhèrent pas dans le but de réaliser des bénéfices. Cela ne signifie pas que l’association ne peut pas gagner de l’argent, employer des salariés ou réaliser des bénéfices, mais que ces derniers ne peuvent pas être répartis entre les membres.

Les fondations, en revanche, doivent être inscrites au registre des fondations, conformément à la loi des fondations 50/2002 du 26 décembre 2002, selon le droit de fondation reconnu à l’article 34 de la Constitution espagnole, et en respectant la réglementation en vigueur ; une liste de ce type d’institutions peut être consultée dans la référence suivante :.

Les fondations espagnoles et celles d’autres pays doivent poursuivre des objectifs d’intérêt général, tels que, entre autres : la défense des droits de l’homme ; la défense des victimes du terrorisme et d’actes violents ; l’assistance sociale et l’inclusion sociale en général ; les objectifs civiques, éducatifs, culturels, scientifiques, sportifs, de santé et de travail ; le renforcement institutionnel ; la coopération au développement ; la promotion du volontariat et de l’action sociale ; la défense de l’environnement ; promotion de l’économie sociale ; promotion et prise en charge des personnes menacées d’exclusion pour des raisons physiques, sociales ou culturelles ; promotion des valeurs constitutionnelles ou défense des principes démocratiques ; promotion de la tolérance ; développement de la société de l’information ; soutien à la recherche scientifique et au développement technologique. D’une manière générale, le but de la fondation doit bénéficier à des groupes de personnes génériques ; cette considération s’applique aux groupes de salariés d’une ou plusieurs entreprises et à leurs familles. En aucun cas, les fondations ne peuvent être constituées dans le but principal de procurer des avantages à leur(s) fondateur(s), ou aux fiduciaires, à leurs conjoints ou aux personnes liées par une relation d’affection analogue, ou à leurs parents les plus directs, ainsi qu’aux personnes morales individualisées qui ne poursuivent pas des buts d’intérêt général.

UruguayEdit

En Uruguay, parmi les associations et fondations les plus connues ou les plus pertinentes, on peut citer :

  • Fondation Peluffo Giguens, site officiel :, références :
  • Bibliothèque de nos enfants, site officiel :, références :
  • Wikimedia Uruguay, site officiel :, références :
  • Fundación Logosófica del Uruguay, site officiel :, références:

Dans de nombreux cas et surtout lorsqu’une « institution sans but lucratif » est en train de démarrer (en Uruguay et aussi dans de nombreux autres pays), elle fonctionne grâce au bénévolat effectué par sa masse sociale, et grâce à la cotisation sociale payée par ses propres membres.

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