Pâques, 1916 Résumé
Yeats commence le poème en parlant des mecs qu’il croise dans la rue lorsque les magasins et les bureaux ferment autour de Dublin. Il fait essentiellement une petite conversation superficielle avec eux, en disant « des mots polis sans signification » (6). Et de temps en temps, il raconte une histoire drôle qui pourrait faire rire au bar. Mais il ne valorise pas vraiment ses interactions avec ces personnes. Alors oui, le mec est un peu un connard prétentieux.
Puis, Yeats s’interrompt et commence à parcourir une liste de toutes les personnes qui ont participé au soulèvement de Pâques de 1916. Il mentionne une femme qui a participé à l’effort, ainsi que d’autres types qui auraient pu avoir un avenir brillant s’ils ne s’étaient pas fait exécuter pour trahison. L’un d’entre eux a même fait du mal à des proches de Yeats, et Yeats ne l’appréciait guère. Mais tout de même, Yeats commence à douter de sa supériorité, et commence à se demander si ces personnes qu’il mentionne ne seraient pas en fait des héros.
Alors qu’il continue, Yeats compare ces combattants et leur dévouement immuable à un rocher qui est assis au fond d’un ruisseau. Le ruisseau et la nature qui l’entoure changent sans cesse, mais la pierre reste immobile. En fin de compte, Yeats n’est pas sûr de l’admiration qu’il porte aux personnes dont il parle. Mais il a définitivement appris à les respecter et à respecter le sacrifice qu’ils ont fait pour quelque chose en quoi ils croyaient.
Yeats termine le poème en répétant la phrase « Une terrible beauté est née », qu’il a mentionnée plusieurs fois dans le poème. Fondamentalement, cette phrase clôt le poème en suggérant que même si les morts du soulèvement de Pâques sont terribles, l’histoire a tendance à se souvenir des batailles sanglantes et du sacrifice de soi plus que toute autre chose. Donc, en ce qui concerne le souvenir, il y a une sorte de beauté terrible dans la mort qui est sortie de Pâques, 1916.