PMC

Discussion

La constatation la plus fréquente en neuro-imagerie chez les enfants atteints d’épilepsie partielle en Indeest des lésions rehaussées uniques (SEL) avec une densité périfocale suggérant un œdème(3, 4).Wadia et al ont rapporté que 26.Le spectre étiologique des SEL en Inde semble être différent de celui décrit dans la littérature occidentale, avec des infections comme le NCC et les tuberculomes susceptibles d’être des causes importantes de lésions annulaires. Avec l’introduction du VIH/SIDA, la toxoplasmose et les infections fongiques telles que la cryptococcose ou l’histoplasmose sont également de plus en plus associées au rehaussement des anneaux. D’autres causes de rehaussement annulaire sont les tumeurs cérébrales primaires, les métastases, les abcès cérébraux, les granulomes, les hématomes résolutifs et les infarctus (2).

Dans les pays en développement, la plupart de ces SEL sont causées par le NCC ou la tuberculose avec des diagnostics différentiels extrêmement difficiles à établir. Ceci est dû au fait que les caractéristiques cliniques et d’imagerie sont similaires. Ces maladies sont fréquentes dans les zones endémiques et peuvent coexister chez le même patient (3). Des tentatives ont été faites pour différencier le NCC du tuberculome sur la base de l’évaluation clinique et des caractéristiques d’imagerie. Les caractéristiques communes des cysticerques sont une forme ronde, une taille de 20 mm (ou moins), et un rehaussement annulaire ou un scolex visible. De plus, l’œdème cérébral est suffisamment grave pour produire un déplacement de la ligne médiane ou les déficits neurologiques focaux ne sont pas visibles. Les tuberculomes, en revanche, sont généralement de forme irrégulière, solides, et d’une taille supérieure à 20 mm.

Ils sont souvent associés à un œdème périfocal sévère et à des déficits neurologiques focaux (1, 3, 6). L’IRM est fréquemment réalisée dans le but de différencier le granulome cysticerque du tuberculome.En fait, les caractéristiques IRM des deux seconditions sont également similaires et ne sont généralement pas utiles pour la différenciation.

La SRM complète l’IRM comme un moyen non invasif pour la caractérisation du tissu. Alors que l’IRM utilise les signaux des protons de l’hydrogène pour former des images anatomiques, la SRM des protons utilise ces informations pour déterminer la concentration des métabolites du cerveau tels que le N-acétyl aspartate (NAA), la choline (Cho), la créatine (Cr) et le lactate dans le tissu examiné. La SRM offre une technique d’investigation prometteuse pour différencier le tuberculome d’autres granulomes infectieux (7,9).

Une SRM de tuberculomes cérébraux détecte couramment des pics de lipides attribuables aux grandes fractions lipidiques du bacille de la tuberculose. Il présentera également une augmentation des taux de choline et une diminution des taux de N acétyl aspartate et de créatine. Le rapport choline/créatine est supérieur à 1 dans tous lestuberculomes mais pas dans les cysticerques (1,8,9).Le Proton-MRS permet une identification non invasive du tuberculome avec une grande spécificité et peut permettre l’installation précoce d’un traitement antimicrobien ciblé (9,10).

Dans notre étude de cas, une IRM n’était pas concluante mais la SRM a indiqué un diagnostic plus favorable de tuberculome.

En conséquence, le patient a été mis sous ATT. Le patient a bien répondu au traitement et s’est complètement rétabli.

En conclusion, la distinction entre CCN et tuberculome est importante car la cysticercose parenchymateuse est une condition bénigne et auto-limitante, alors que le tuberculome est une infection anactive nécessitant une thérapie prolongée qui implique des médicaments potentiellement toxiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.