Un MACGUFFIN
Hitchcock aimait utiliser des MacGuffins (dites quoi ?) dans ses films, et a popularisé le terme dans les années 1930. Il vient de l’histoire de deux hommes dans un train dans les Highlands écossais. Il y a un paquet sur le porte-bagages. L’un d’eux demande ce qu’il contient et l’autre lui répond qu’il s’agit d’un MacGuffin, un dispositif destiné à piéger les lions. Quand on lui dit qu’il n’y a pas de lions dans ces régions, il répond : « Oh, alors ce n’est pas un MacGuffin. » En d’autres termes, un MacGuffin n’est rien en soi – c’est juste un dispositif pour faire avancer une histoire. Ainsi, le contenu de la mallette n’a pas d’importance, il suffit que les personnages soient à sa recherche. Tarantino lui-même dit qu’il n’y a pas d’explication unique. Mais devons-nous vraiment croire ce trouble-fête ?
La substance dont sont faits les rêves
En restant dans le domaine de « ce que vous voulez qu’elle soit », il a également été suggéré que la mallette est une sorte de miroir magique qui nous montre nos désirs ultimes. Il y a beaucoup de précédents cinématographiques pour cela. Dans le film de SF russe des années 70 Stalker, une pièce d’une zone interdite offrirait aux aventuriers un aperçu de leurs désirs les plus intimes, et dans le film noir Le Faucon maltais, un détective privé se réfère à la statuette de l’oiseau titulaire – qui, pour un œil non averti d’aujourd’hui, pourrait aussi bien être un objet de friperie – comme étant « l’étoffe dont sont faits les rêves ».
Une statuette d’Oscar
S’agit-il d’une statuette d’Oscar que Marsellus a procurée à sa future épouse actrice ? Certains internautes ont plaisanté en disant que oui – ou qu’elle représente les espoirs de Tarantino lui-même. Il en a obtenu une pour le meilleur scénario pour ses efforts ici, alors si c’est le cas, la valise a livré.
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