Raisons courantes pour lesquelles un enfant peut encore mettre des objets dans sa bouche après l’âge de deux ans
Nous voulons simplement souligner à nouveau qu’il est vraiment normal que les enfants de moins de deux ans mettent des objets à la bouche. La fréquence peut également augmenter lorsque les enfants font leurs dents, là encore un comportement tout à fait normal. Ici, nous allons discuter de certaines raisons pour lesquelles les enfants plus âgés pourraient continuer à rechercher des objets sensoriels par voie orale au-delà de cet âge.
1. L’enfant a des retards de développement
Comme indiqué ci-dessus, les enfants utilisent leur bouche pour explorer les objets et leur monde. Les enfants plus âgés ayant des retards de développement peuvent continuer à utiliser leur bouche pour explorer les objets comme le fait un enfant de 18 mois, car cela reflète leur âge de développement. Ainsi, bien que sur le papier ils soient plus âgés puisqu’ils ont eu leur anniversaire, leur cerveau traite encore les informations à un niveau beaucoup plus jeune. Ils travaillent encore au stade sensorimoteur du développement. C’est pourquoi ils mettent encore des objets dans leur bouche, ce qui est normal à ce stade de développement. Leur comportement reflète essentiellement leur âge de développement plutôt que leur âge réel. Ces enfants ont besoin de plus de temps pour dépasser ce stade de développement que leurs camarades au développement normal. Nous donnons quelques suggestions d’activités appropriées ci-dessous.
2. L’enfant utilise l’apport oral de recherche sensorielle pour s’autoréguler ou s’apaiser
Comme nous l’avons dit plus haut, la succion est très apaisante. C’est une stratégie que les bébés utilisent pour s’auto-apaiser et se réguler. Certains enfants continuent à utiliser cette stratégie même lorsqu’ils sont plus âgés. Elle peut être un signe utile indiquant que votre tout-petit ou votre jeune enfant est contrarié, fatigué ou accablé. Cela peut également être un indicateur qu’ils n’ont pas d’autre stratégie à utiliser pour s’aider à se calmer.
3. L’enfant subit une surcharge sensorielle
Les enfants ayant des difficultés de traitement sensoriel peuvent mettre des choses dans leur bouche ou mâcher lorsqu’ils sont également surchargés. La mastication est également observée chez les enfants atteints d’autisme et de troubles sensoriels. La surcharge sensorielle se produit lorsque l’enfant ou l’adulte a reçu trop d’entrées sensorielles de son environnement. Leur cerveau est submergé par la quantité d’informations qu’il doit traiter. Ils utilisent donc la recherche sensorielle orale pour les aider à s’autoréguler. La mastication et la succion aident à s’apaiser, c’est donc une stratégie que les enfants et les adultes utilisent pour se calmer en cas de surcharge sensorielle. Comme la mâchoire est l’un des muscles les plus puissants du corps humain, la mastication donne au cerveau une grande quantité d’informations sensorielles proprioceptives. Nous explorons quelques idées pour aider ci-dessous, alors, continuez à lire.
4. Dans certains cas, l’enfant peut avoir des problèmes avec ses dents
Dans certains cas, l’enfant peut avoir des problèmes avec ses dents. Il se peut que ses dents adultes soient en train de couper. Cependant, cela peut aussi être un signe de carie, ou d’infection. Si cela est suspecté, l’enfant doit faire un contrôle chez son dentiste.
5. Il peut souffrir d’un trouble médical appelé « pica »
Les enfants atteints de pica mettent tout, et pas seulement de la nourriture, dans leur bouche. Cela peut être n’importe quoi, d’un mégot de cigarette à des Lego, de la terre ou une pièce de monnaie. Ces enfants ne distinguent pas les objets comestibles et non comestibles. Des recherches ont suggéré qu’entre 4 % et 26 % des personnes souffrant de troubles de l’apprentissage présentent un pica, et que la probabilité d’apparition du pica augmente avec la gravité du trouble de l’apprentissage. La National Autism Society suggère que les raisons du pica peuvent être médicales, alimentaires, sensorielles ou comportementales. Le NHS fournit des informations à ce sujet à la page 23 de cette brochure, » Difficultés d’alimentation chez les enfants handicapés « .