La théorie du confort de Kolcaba explique le confort comme un besoin fondamental de tous les êtres humains de soulagement, d’aisance ou de transcendance découlant de situations de soins de santé qui sont stressantes. Le confort peut améliorer les comportements de recherche de la santé des patients, des membres de la famille et des infirmières. Le concept majeur de la théorie de Katharine Kolcaba est le confort. Les autres concepts connexes comprennent la sollicitude, les mesures de confort, les soins holistiques, les comportements de recherche de la santé, l’intégrité institutionnelle et les variables intervenantes.
La théorie de Katharine Kolcaba aborde avec succès les quatre éléments du métaparadigme des soins infirmiers. Fournir un confort dans les aspects physiques, psychospirituels, sociaux et environnementaux afin de réduire les tensions nuisibles est une affirmation conceptuelle de cette théorie. Lorsque les interventions infirmières sont efficaces, le résultat d’un confort accru est atteint.
Cette théorie est dérivée de la théorie des soins humains de Watson et de sa propre pratique. Kolcaba était une infirmière en chef à qui on a demandé de définir son travail d’infirmière en dehors de ses responsabilités spécialisées. Elle s’est rendu compte du manque de connaissances écrites sur le sujet de l’importance du confort dans les soins aux patients. La première publication a eu lieu en 1994, puis elle a été développée dans un article en 2001, et approfondie dans un livre écrit en 2003.
La théorie de Kolcaba est devenue si populaire qu’elle a été testée dans de multiples études telles que : des femmes atteintes d’un cancer du sein à un stade précoce et subissant une radiothérapie, menée par Kolcaba et Fox en 1999, des personnes souffrant de fréquence urinaire et d’incontinence, menée par Dowd, Kolcaba, et Steiner en 2000, et des personnes en fin de vie, menée par Novak, Kolcaba, Steiner, et Dowd en 2001.