Thomas Hobbes

Philosophie – Philosophes célèbres – Thomas Hobbes (1588-1679) Discussion de philosophie & Métaphysique de Hobbes Léviathan Sur la métaphysique de l’espace et du mouvement -. Léviathan comme Cosmos Images / Citations / Citations

L’enfer est la vérité vue trop tard

Car par l’art est créé ce grand Léviathan appelé Commonwealth ou État qui n’est qu’un homme artificiel ; bien que de plus grande stature et force que le naturel, pour la protection et la défense duquel il était destiné ; et dans lequel, la souveraineté est une âme artificielle, comme donnant la vie et le mouvement à tout le corps ..

Parce que les Écoles trouvent dans le simple Appétit d’aller, ou de bouger, aucun mouvement réellement du tout : mais parce qu’il y a quelque Mouvement qu’ils doivent reconnaître, ils l’appellent Mouvement Métaphorique ; ce qui n’est qu’un discours absurde ; car si les Mots peuvent être appelés métaphoriques ; les Corps et les Mouvements ne le peuvent pas.
(Thomas Hobbes, Léviathan, 1651)

Introduction à Thomas Hobbes ‘Léviathan’

Thomas Hobbes voyait la Société comme une machine géante (perpétuellement en mouvement), d’où le titre de son grand ouvrage, Le Léviathan, qui est fondé sur la Mécanique (le mouvement des corps / de la matière). Dans le Léviathan, Hobbes soutient que l’état naturel de l’homme (sans aucun gouvernement civil) est la guerre,

… la vie de l’homme solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte. … La condition de l’homme … est une condition de guerre de tous contre tous. (Hobbes, Léviathan)

Selon Hobbes, l’homme à l’état de nature ne cherche rien d’autre que son propre plaisir égoïste, mais un tel individualisme conduit naturellement à une guerre dans laquelle la main de chacun est contre son voisin. Par pur intérêt personnel et pour se préserver, les hommes ont conclu un pacte par lequel ils acceptent de céder une partie de leur liberté naturelle à un souverain absolu afin de préserver le reste. L’État détermine ce qui est juste et injuste, ce qui est bien et ce qui est mal ; et le bras fort de la loi fournit la sanction ultime de la bonne conduite. (Encyclopédie catholique : Obligation, 1911)

Ainsi, Hobbes soutient une monarchie absolue, où le pouvoir réside dans le roi ou la reine, car ce pouvoir absolu de créer et d’appliquer des lois était nécessaire pour la justice et la formation d’une société morale.
Donc, Hobbes était proche de la vérité de deux façons;

1. Que la réalité existe comme une  » machine  » interconnectée.

2. Que le mouvement était fondamental à la réalité (il était réel, pas métaphorique).

Son erreur (comme avec toute science) était de travailler à partir d’une fondation de  » corps  » plutôt que de l’espace dans lequel tous les corps existent. La structure ondulatoire de la matière et la métaphysique de l’espace et du mouvement (voir l’introduction ci-dessus) explique le Léviathan de Hobbes, mais à partir du fondement de la matière en tant que mouvement ondulatoire sphérique de l’espace, plutôt que le mouvement de  » particules  » discrètes dans l’espace (quel est le lien nécessaire entre ces  » particules  » ?)

Donc la seule autorité suprême est la vérité absolue qui provient de la connaissance véritable de la réalité physique. Nous devons nous conformer à ces lois fondamentales (du cosmos en tant que véritable léviathan) si l’Humanité veut être sage (et ne pas détruire à la fois la Nature et nous-mêmes).
Nous espérons que vous apprécierez votre lecture sur la Structure Ondulatoire de la Matière (SOM) et les citations du Léviathan de Hobbes. La compréhension de cette unité dynamique de la réalité (leviathan) est profondément importante pour l’humanité, pour chacun d’entre nous, « humains » existant dans l’univers. Comme l’a écrit David Bohm;

La notion que tous ces fragments existent séparément est évidemment une illusion, et cette illusion ne peut faire autrement que de conduire à des conflits et à une confusion sans fin. En effet, la tentative de vivre selon la notion que les fragments sont réellement séparés est, en substance, ce qui a conduit à la série croissante de crises extrêmement urgentes auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. Ainsi, comme on le sait maintenant, ce mode de vie a entraîné la pollution, la destruction de l’équilibre de la nature, la surpopulation, le désordre économique et politique mondial et la création d’un environnement général qui n’est ni physiquement ni mentalement sain pour la plupart des gens qui y vivent. Individuellement, un sentiment généralisé d’impuissance et de désespoir s’est développé face à ce qui semble être une masse écrasante de forces sociales disparates, échappant au contrôle et même à la compréhension des êtres humains qui y sont pris. (David Bohm, Wholeness and the Implicate Order, 1980)

Geoff Haselhurst

Citations de Hobbes, Le Léviathan

Car c’est par l’Art qu’est créé ce grand Léviathan appelé Commonwealth ou État (en latin Civitas) qui n’est qu’un Homme artificiel ; bien que de plus grande stature et force que le naturel, pour la protection et la défense duquel il était destiné ; et dans lequel, la souveraineté est une âme artificielle, comme donnant vie et mouvement à tout le corps…. (Hobbes, Introduction au Léviathan)

L’Originel de tous, est ce que nous appelons le SENS ; (Car il n’y a pas de conception dans un esprit humain, qui n’ait d’abord, totalement, ou par parties, été engendré sur les organes du Sens. (Hobbes, Léviathan)

Toutes ces qualités appelées sensibles, ne sont dans l’objet qui les cause, qu’autant de mouvements divers de la matière, par lesquels elle presse diversement nos organes. Ni dans nous qui sommes pressés, ne sont-elles autre chose que des mouvements divers ; (car le mouvement, ne produit rien que le mouvement.) (Hobbes, Léviathan)

Parce que les Écoles trouvent dans le meere Appétit d’aller, ou de bouger, aucun Mouvement effectif du tout : mais parce qu’ils doivent reconnaître quelque Mouvement, ils l’appellent Mouvement Métaphorique ; ce qui n’est qu’un discours absurde ; car si les Mots peuvent être appelés métaphoriques ; les Corps et les Mouvements ne le peuvent pas. (Hobbes, Leviathan)

Parce que les lois de la Nature (comme la justice, l’équité, la modestie, la pitié, et, en somme, faire aux autres ce que nous voudrions qu’on nous fasse) d’elles-mêmes, sans la terreur de quelque puissance, pour les faire observer, sont contraires à nos passions naturelles, qui nous portent à la partialité, à l’orgueil, à la vengeance et autres choses semblables. (Hobbes, Léviathan)

Les loisirs sont la mère de la philosophie. (Hobbes, Leviathan)

…en premier lieu, je mets pour une inclination générale de toute l’humanité, un désir perpétuel et sans repos de pouvoir après pouvoir, qui ne cesse que dans la mort. (Hobbes, Leviathan)

Pendant le temps que les hommes vivent sans un pouvoir commun pour les tenir tous en respect, ils sont dans ces conditions appelées guerre ; et une telle guerre, comme de chaque homme, contre chaque homme. (Hobbes, Léviathan)

À cette guerre de chaque homme contre chaque homme, ceci aussi en conséquence ; que rien ne peut être injuste. Les notions de bien et de mal, de justice et d’injustice n’y ont pas leur place. Là où il n’y a pas de pouvoir commun, il n’y a pas de loi, là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas d’injustice. La force et la fraude sont, dans la guerre, les vertus cardinales. (Hobbes, Léviathan)

Pas d’arts ; pas de lettres ; pas de société ; et ce qui est pire que tout, la crainte continuelle, et le danger de la mort violente : et la vie de l’homme, solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte. (Hobbes, Léviathan)

La philosophie morale n’est rien d’autre que la science de ce qui est bon, et mauvais, dans la conversation, et la société des hommes. Le bien, et le mal, sont des noms qui signifient nos appétits, et nos aversions ; qui dans les différents tempéraments, coutumes, et doctrines des hommes, sont différents. (Thomas Hobbes, Leviathan)

La source de tout crime, est quelque défaut de l’entendement ; ou quelque erreur de raisonnement ; ou quelque force soudaine des passions. (Hobbes, Leviathan)

Les corporations sont peut-être de petits commonwealths dans les entrailles d’un plus grand, comme des vers dans les entrailles d’un homme naturel. (Hobbes, Leviathan)

L’intempérance est naturellement punie par des maladies ; la témérité, par des mésaventures ; l’injustice, par la violence des ennemis ; l’orgueil, par la ruine ; la lâcheté, par l’oppression ; et la rébellion, par le massacre. (Hobbes, Léviathan)

Je suis sur le point de faire mon dernier voyage, un grand saut dans l’obscurité. (attribution des derniers mots) (Hobbes, Leviathan)

L’éloge des auteurs anciens ne procède pas de la révérence des morts, mais de la concurrence, et de l’envie mutuelle des vivants. (Hobbes, Léviathan)

Absolus:
Aucun discours, quel qu’il soit, ne peut aboutir à une connaissance absolue des faits.
(Thomas Hobbes, Léviathan : The Matter, Form, and Power of a Commonwealth Ecclesiastical and Civil, 1651, , i. vii. 30.)

Aristocratie:
Aristote dans son premier livre de Politiques affirme comme fondement de toute la science politique, que certains hommes par nature sont rendus dignes de commander, d’autres seulement de servir. (Hobbes, Rudiments philosophiques concernant le gouvernement et la société, 1651 , iii. 13. 46.)

Conscience:
La conscience d’un homme et son jugement sont la même chose, et, comme le jugement, la conscience peut aussi être erronée. (Hobbes, Léviathan, xxix.)

Curiosité:
La curiosité attire un homme de la considération de l’effet, pour chercher la cause. (Thomas Hobbes, Léviathan, i. xi. 51.)

Démocratie:
Ceux qui vivent sous le gouvernement de la Démocratie, attribuent tous les inconvénients à cette forme de Commonwealth. (Hobbes, Léviathan, ii. xviii. 94.)

Dans une Démocratie, voyez combien de Démagogues combien d’Orateurs puissants il y a avec le peuple. » (Hobbes, Rudiments, x. 6. 153.)

Comme l’eau sur une table plate est dessinée de quelle manière une partie quelconque est guidée par le doigt. (Hobbes, Léviathan, i. iii. 8.)

Le gouvernement lui-même, ou l’administration de ses affaires, sont mieux commis à un, que plusieurs. (Hobbes, Rudiments, x. 16. 163.)

La plupart sont trop occupés à se nourrir, et les autres trop négligents pour comprendre. (Hobbes, Léviathan, i. xv. 79.)

Se laisser séduire par les Orateurs, comme un Monarque par les Flatteurs. (Hobbes, Léviathan, ii. xix. 96.)

Éducation:
L’éducation des Enfants une Culture de leur esprit. (Thomas Hobbes, Léviathan, ii. xxxi. 189.)

Futur:
Le Futur n’étant qu’une fiction de l’esprit, appliquant les suites des actions Passées, aux actions qui sont Présentes. (Hobbes, Leviathan, i. iii. 10.)

Dépenses du gouvernement:
L’argent est jeté parmi beaucoup, pour être apprécié par ceux qui l’attrapent. (Hobbes, Léviathan, i. xiv. 67.)

Justice:-
La condamnation, que l’absolution ressemble plus à la Justice. (Hobbes, Léviathan, ii. xix. 97.)
Parfois la justice ne peut être obtenue sans argent. (Hobbes, Léviathan, ii. xxii. 122.)

Loi:-
Une loi est le commandement de celui, ou de ceux qui ont le pouvoir souverain. (Dialogue entre un philosophe et un étudiant des lois communes d’Angleterre…).
La loi d’Angleterre a été peaufinée et affinée par un nombre infini d’hommes graves et savants. (Dialogue … Common Laws, 1670.)
La raison est l’âme de la loi. (Hobbes, Dialogue … Common Laws.)

Pouvoir législatif:
Il appartient donc au Souverain de præscrire les règles de discernement du Bien et du Mal et c’est donc en lui qu’est le pouvoir législatif. (Hobbes, Léviathan, ii. xx. 106.)

Liberté:
La liberté d’aller d’un malade ou d’un boiteux est une impuissance, et non un pouvoir ou une liberté. (Hobbes, Questions concernant la liberté, la nécessité et le hasard, 1656 )

C’est une chose facile, pour les hommes d’être trompés, par le nom spécieux de Libertie. (Hobbes, Léviathan, ii. xxi. 110.)

Homme, Nature de …:
Chaque homme est présumé rechercher ce qui est bon pour lui-même naturellement, et ce qui est juste, seulement pour l’amour des Peaces, et accidentellement. (Thomas Hobbes, Rudiments, 1651, iii.)

L’Ambition, et la Covetousnesse sont des Passions qui sont perpétuellement incombantes, et pressantes. (Hobbes, Léviathan, ii. xxvii. 155.)

Cette inclination naturelle des hommes, à se faire du mal les uns aux autres. (Hobbes, Rudiments, i. 12. 13.)

Quand la plus grande partie des Hommes sont si déraisonnables qu’ils le sont. (Hobbes, Dialogue … Lois communes, 1670.)

Opinion:
L’hérésie est un mot qui, lorsqu’il est employé sans passion, signifie une opinion privée. Ainsi les différentes sectes des anciens philosophes, Académiciens, Péripatéticiens, Épicuriens, Stoïciens, &c., étaient appelées hérésies. (Hobbes, Behemoth ; l’histoire des guerres civiles en Angleterre, 1679)

Pouvoir:
Les richesses, la connaissance et l’honneur ne sont que plusieurs sortes de pouvoir. (Hobbes, Léviathan, i. viii. 35.)

Le but de la Punition n’est pas une vengeance, mais la terreur. (Hobbes, Léviathan, ii. xxviii. 162.)

Pourquoi tout homme devrait prendre la loi de son pays plutôt que sa propre inspiration, pour règle de son action. (Hobbes, Léviathan, ii. xxix. 169.)

Révolution:
L’obligation des sujets envers le souverain est comprise comme devant durer aussi longtemps, et pas plus longtemps, que dure le pouvoir par lequel il est capable de les protéger. (Hobbes, Léviathan)

La richesse:
Les richesses sont obtenues par l’industrie, et conservées par la frugalité. (Hobbes, Rudiments, xii. 9. 183.)

Les richesses jointes à la libéralité, c’est la Puissance ; car elle procure des amis, et des serviteurs. (Thomas Hobbes, Léviathan, i. x. 41.)

Extrait de la préhistoire des sciences cognitives – Thomas Hobbes

Le modèle :
Le modèle de Hobbes repose sur une application des règles de la géométrie et de la physique aux sciences humaines. Hobbes professe, avant tout, une théorie du mouvement. Suivant les théories de Galilée (à qui il rendit visite en Europe), il pensait que, contrairement à l’opinion de son époque, toute matière était en mouvement et le resterait à moins d’être actionnée par une autre force.

Sur la base de cette philosophie, Hobbes construit un modèle de la psyché humaine dans lequel toute pensée s’explique par le mouvement des choses dans le monde matériel impactant les sens, qui crée un mouvement subséquent dans les sens, qui crée un mouvement subséquent dans le cerveau, qui continue à exercer sa pression sur le cerveau jusqu’à ce que son mouvement soit suffisamment dégradé par l’interférence d’autres nouveaux mouvements.
Trois prémisses fondamentales sous-tendent ce modèle :
1) que tout est matériel, y compris l’esprit, et l’âme (689-693) ;
2) que nous sommes mis au monde avec l’esprit une tabula rasa (85) ; et
3) que les sens sont responsables de toute activité mentale (85-87).

Sur la base de ces principes primaires, Hobbes construit un modèle élaboré de catégories de pensée qui se construisent les unes sur les autres jusqu’à atteindre les plus hauts niveaux de la pensée abstraite. Tout d’abord, il y a la Représentation ou l’Apparition qui est le mouvement initial porté par les sens au cerveau (85). Une fois qu’une représentation entre dans le cerveau, elle suit une Trayne qui est le cours de son mouvement dans le cerveau alors qu’elle interagit avec d’autres représentations. Les représentations les plus récentes obscurcissent nécessairement les représentations plus anciennes dans le cerveau ; par conséquent, au fur et à mesure qu’une représentation avance dans sa Trayne, son influence diminue. Comme le dit Hobbes, le sens  » se décompose « . L’interaction de ces Traynes d’ampleur variable, Hobbes la nomme Imagination, qui n’est, dit-il,  » rien de plus que le sens en décomposition  » (88). Elle est cependant  » le premier commencement interne de tout mouvement volontaire  » (118).

Après avoir défini l’imagination, Hobbes affine sa définition en distinguant deux types distincts : Simple et Composée. L’imagination simple décrit la présence d’un Trayne particulier séparé de tous les autres, « comme lorsqu’on imagine un homme, ou un cheval, qu’on a vu auparavant (89), et l’imagination composée décrit l’interaction de Traynes distincts,

« comme lorsque de la vue d’un homme à un moment, et d’un cheval à un autre, nous concevons dans notre esprit un Centaure » (89).

Les Traynes individuels sont soumis à deux types de développement dans le cerveau : Les pensées régulées et les pensées non guidées (95). Les pensées non guidées sont celles

« où il n’y a pas de pensée passionnée, pour gouverner et diriger celles qui suivent, vers elle-même, comme la fin et la portée de quelque désir, ou autre passion : Dans ce cas, on dit que les pensées errent, et semblent impertinentes les unes aux autres, comme dans un Rêve » (95).

Les pensées régulées, au contraire, sont celles qui sont dirigées par quelque « désir, et designe » tel que la peur (95). (D’où vient cette peur, il néglige de l’expliquer de manière convaincante.) À ce stade de son modèle, Hobbes fait un saut important dans le domaine du langage. Développant une définition antérieure du progrès de l’imagination comme « discours mental » (94), Hobbes affirme que la fonction de la parole est de transférer notre discours mental en discours verbal (101). A partir de cette définition, Hobbes construit ensuite un modèle de l’entendement comme « rien d’autre que la conception causée par la parole » (109), marquant non pas une fonction distincte de la cognition, mais plutôt un groupe particulier de Traynes. -celles qui sont initiées par l’exposition des sens au discours.

Le dernier domaine de la cognition que Hobbes définit est celui de la Raison . Selon Hobbes, « Quand un homme Raisonne, il ne fait rien d’autre que concevoir une somme totale, à partir de l’addition de parcelles ; ou concevoir un reste, à partir de la Soustraction d’une somme d’une autre : ce qui, si cela se fait par des Mots, est concevoir la conséquence des noms de toutes les parties, au nom du tout ; ou des noms du tout et d’une partie, au nom de l’autre partie » (110).

Après avoir traité ce qu’il perçoit comme étant toutes les catégories de la cognition, Hobbes poursuit en tentant d’expliquer les sources des Appétits ou Désirs et de la Volonté. Son explication commence par un type de réponse à un stimulus qu’il appelle une motion Volontaire (118). Les motions volontaires sont le résultat de l’action des sens sur les organes internes de l’homme. Elles sont un type de réponse précâblée au sein des organes à des stimuli particuliers. Différents stimuli provoquent différents types de mouvements volontaires, connus sous le nom d’efforts (119) ; et lorsqu’un effort est dirigé vers un objet extérieur, il devient un désir ou une aversion (119). La Volonté, par la suite, est le dernier appétit ou aversion dans lequel le mouvement mental se convertit en mouvement physique (127).

Discussion :
Plusieurs observations et théories intéressantes et importantes surgissent lorsque Hobbes explique son modèle de cognition et tente d’en extrapoler une théorie de la politique. La manière dont Hobbes traite de la matérialité du sujet humain est particulièrement intéressante. Comme nous l’avons déjà noté, Hobbes déclare spécifiquement que toutes les choses, y compris les pensées, sont matérielles ; cependant, son modèle de cognition prédit encore un type étrange de division entre le sujet pensant individuel et le reste du monde matériel ; car, selon Hobbes, nous ne faisons jamais réellement l’expérience de la véritable matérialité de la chose que nous sentons.

« La cause du Sens, est le corps externe, ou l’objet, qui préste l’organe propre à chaque sens, …laquelle pression, par la médiation des Nerfs, et autres aiguillons, et membranes du corps, continuée vers l’intérieur jusqu’au Cerveau et au Cœur, y cause une résistance, ou contre-pression ou effort au cœur, pour se délivrer : lequel effort parce qu’Extérieur, semble être quelque matière extérieure. Et cette apparence, de la fantaisie, est ce que les hommes appellent le sens … Mais leur apparence pour nous est la fantaisie, la même veille que le rêve. Et comme presser, frotter, ou frapper l’œil, nous fait fantasmer une lumière …l’objet est une chose, l’image ou la fantaisie en est une autre » (85).

Nous voyons ici les graines de la pensée sceptique ultérieure qui soutenait de la même manière que toute expérience est en réalité une perception et que nous n’avons aucune connaissance réelle du monde matériel. Chez Hobbes, cette philosophie devient particulièrement intéressante parce qu’elle insiste, face à ce scepticisme, pour maintenir que toute pensée est encore matérielle.

Il convient également de noter que Hobbes hérite et prolifère de nombreuses divisions standard de la fonction mentale de son époque – à savoir, la fantaisie, l’imagination – y compris une sous-division ultérieure en deux parties, la raison, l’entendement et la volonté – bien que son utilisation de ces termes soit assez différente de celle de nombreux autres auteurs grand public. Le traitement du langage par Hobbes présente également un intérêt pour les spécialistes des études culturelles et de la littérature en particulier. Hobbes consacre un chapitre entier au langage et à son bon usage, au cours duquel il épouse un modèle intéressant de la fonction du langage dans la société politique (chapitre 4) – un modèle dans lequel le langage métaphorique est spécifiquement tourné en dérision.

Aider l’humanité

« Vous devez être le changement que vous souhaitez voir dans le monde. »
(Mohandas Gandhi)

« Lorsqu’on est obligé de résumer la théorie générale de la relativité en une phrase : Le temps, l’espace et la gravitation n’ont pas d’existence séparée de la matière. … Les objets physiques ne sont pas dans l’espace, mais ces objets sont étendus dans l’espace. Ainsi, le concept d' »espace vide » perd son sens. … La particule ne peut apparaître que comme une région limitée de l’espace dans laquelle l’intensité du champ ou la densité d’énergie sont particulièrement élevées. …
L’échange libre et sans entrave des idées et des conclusions scientifiques est nécessaire au bon développement de la science, comme il l’est dans tous les domaines de la vie culturelle. … Nous ne devons pas nous cacher qu’aucune amélioration de la situation déprimante actuelle n’est possible sans une lutte sévère ; car la poignée de ceux qui sont vraiment déterminés à faire quelque chose est infime par rapport à la masse des tièdes et des égarés. …
L’humanité va avoir besoin d’un mode de pensée substantiellement nouveau si elle veut survivre ! ». (Albert Einstein)
Notre monde est en grand danger à cause du comportement humain fondé sur des mythes et des coutumes qui provoquent la destruction de la Nature et le changement climatique. Nous pouvons maintenant déduire la théorie scientifique la plus simple de la réalité – la structure ondulatoire de la matière dans l’espace. En comprenant comment nous, et tout ce qui nous entoure, sommes interconnectés dans l’Espace, nous pouvons alors déduire des solutions aux problèmes fondamentaux de la connaissance humaine en physique, philosophie, métaphysique, théologie, éducation, santé, évolution et écologie, politique et société.
C’est la nouvelle façon profonde de penser qu’Einstein a réalisée, que nous existons en tant que structures spatialement étendues de l’univers – le corps discret et séparé une illusion. Cela confirme simplement les intuitions des anciens philosophes et mystiques.
Compte tenu de la censure actuelle dans les revues de physique / philosophie des sciences (basées sur le modèle standard de la physique des particules / cosmologie du big bang), l’internet est le meilleur espoir de faire connaître les nouvelles connaissances au monde. Mais cela dépend de vous, les personnes qui se soucient de la science et de la société, réalisent l’importance de la vérité et de la réalité.

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Une nouvelle vérité scientifique ne triomphe pas en convainquant ses adversaires et en leur faisant voir la lumière, mais plutôt parce que ses adversaires finissent par mourir, et qu’une nouvelle génération grandit qui lui est familière. (Max Planck, 1920)

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