Double citoyenneté Israël
Autorisée
La loi du retour (1950) qui stipule que les Juifs et leurs descendants ont le droit de résider et d’être naturalisés en Israël. Les personnes éligibles qui s’installent en Israël ne sont pas considérées comme des immigrants, elles sont considérées comme des individus effectuant une Aliyah. Selon la loi israélienne, les personnes qui obtiennent la nationalité israélienne par le biais de la loi du retour (nationalité juive) ne sont pas tenues de renoncer à leur nationalité d’origine. Sinon, comme le précise la section 5 de la loi sur la citoyenneté (1952), pour devenir citoyens d’Israël, les individus devraient renoncer à leur citoyenneté antérieure ou prouver qu’ils cesseront d’être des ressortissants étrangers en devenant citoyens israéliens.
La loi sur la citoyenneté de 1952 fixe la norme sur l’acquisition de la citoyenneté pour différents groupes : les résidents permanents qui ont vécu sur le territoire d’Israël immédiatement après sa création, les nouveau-nés dont l’un des parents est citoyen israélien et les individus non juifs qui passent par le processus de naturalisation.
La double citoyenneté est largement acceptée en Israël. Environ 10% de la population du pays possède la double nationalité. Le gouvernement israélien, la Knesset, n’a jamais essayé de restreindre complètement la double citoyenneté. Il existe cependant trois restrictions pour les ressortissants israéliens en matière de double citoyenneté :
- La loi interdit la double citoyenneté avec les pays ennemis ;
- Les membres de la Knesset – ou toute personne qui remplit des postes de sécurité sensibles – ne peuvent pas détenir la double citoyenneté, et ;
- Les citoyens doubles doivent entrer et sortir d’Israël avec un document de voyage israélien (normalement un passeport)
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