Dans le pays de Pigeon River Country, avec leurs cris semblables à des clairons, se trouve l’un des plus grands troupeaux de wapitis en liberté à l’est du Mississippi. Les lecteurs qui ont suivi Traverse, le magazine du nord du Michigan au fil des ans se souviennent probablement des images iconiques de ces créatures royales (dont beaucoup ont été prises par les photographes animaliers renommés Carl Sams II et Jean Stoick) qui ornent nos pages.
Mais les wapitis du nord du Michigan n’ont pas toujours été aussi abondants. En raison de la chasse sans restriction et de la perte de leur habitat, la population indigène de wapitis du Michigan a disparu à la fin du XIXe siècle. Amenés par train depuis l’ouest des États-Unis, les wapitis des Rocheuses ont été réintroduits dans le nord du Michigan à trois reprises entre 1916 et 1918. Le dernier lâcher de sept animaux près de Wolverine en 1918 allait devenir la base du troupeau actuel.
Ce troupeau s’est développé régulièrement, mais le braconnage et la diminution de la qualité de l’habitat ont réduit son nombre de 1 500 au début des années 1960, à 200 au milieu des années 1970. Depuis lors, une gestion réfléchie des zones ouvertes et des forêts dont le troupeau a besoin pour prospérer l’a aidé à atteindre plus de 1 100 wapitis.
Récemment, le MRN a annoncé que l’habitat du wapiti a été davantage protégé avec l’ajout de la Elk Forest at Black River, une parcelle de 597 acres dans le comté de Montmorency, à la Pigeon River Country State Forest. L’accord foncier de 2 millions de dollars préserve du développement l’une des plus grandes parcelles privées de l’aire centrale de répartition des wapitis du Michigan. La forêt de la propriété sera gérée de manière durable afin de promouvoir la diversité biologique, la santé et l’habitat.
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